Chaque année c’est 600 000 renards qui sont tués par l’homme en France.
Mais n’oublions pas que toute l’année la renard est chassable par piégeage, déterrage et chasse à tir dans 91 départements qui classent ce mammifère comme « susceptible d’occasionner des dégâts » la nouvelle appellation pour dire « nuisible »
Chaque renard permet pourtant la régulation de 5000 campagnols chaque année. Ce qui rend un grand service aux agriculteurs et maraîchers pour réduire les dégâts sur les cultures.
A défaut de renards on déverse des tonnes de produits toxiques dans les sols pour lutter contre ces campagnols, empoisonnant toute la faune du sol et dépensant des sommes folles dans l’achat de ces biocides alors que le renard l’aurait fait gratuitement, plus efficacement et sans impact sur le reste de la faune.
Chaque renard permet pourtant de limiter les propagation de pathogènes grâce à son régime charognard.
En plus de freiner les épidémies que véhiculeraient les cadavres d’animaux dont il se nourrit, il aide à limiter le développement de la maladie de Lyme en régulant les micro-mammifères qui transportent les tiques qui eux même la véhiculent.
Chaque renard permet pourtant la dissémination de graines de plantes et d’arbres en adoptant un régime plus varié l’hiver. Il participe donc à la régénération de nos forêts et de nos paysages.
Chaque renard permet pourtant aux écosystèmes de fonctionner en ce qu’il préserve l’équilibre entre prédateurs et proies.
Chaque renard est pourtant, comme la littérature nous l’a tous enseigné, un être extrêmement intelligent et devrait, comme tout autres êtres vivants, être respecté et continuer d’avoir sa place dans les écosystèmes sauvages dans lesquels il existe depuis des millions d’années
Les chasseurs justifient la chasse pour lutter contre l’échinococcose alors qu’il a été prouvé non seulement que la destruction du renard ne fait pas décliner la maladie et favorisait même sa progression.
D’autres justifient la chasse pour lutter contre leur surpopulation, encore un postulat erroné, la population étant directement lié et dépendante du nombre de proie disponible. Les exemples de pays et régions où le renard n’est pas chassé prouve qu’aucune surpopulation n’intervient.
Mettons ces arguments non fondés et ces pratiques barbares d’un autre âge derrière nous.
Notre haine qui justifie jusqu’alors ces massacres n’est que le reflet de notre méconnaissance des espèces sauvages et de ce qu’ils apportent a nos écosystèmes.
Il s’agit d’une grande minorité de Français qui participent encore aujourd’hui directement au massacre, nous pouvons continuer à faire baisser ce chiffre jusqu’à ce que le renard soit enfin reconnu comme auxiliaire et non plus nuisible.
Partagez, diffusez, relayez pour que nous soyons toujours plus nombreux à montrer notre désaccord et à appuyez les associations de sauvegarde de nos écosystèmes
Merci à notre photographe partenaire @angelique cazard margotte pour ce superbe cliché d’un jeune renard qui, j’espère, passera l’été..
Pour en savoir plus :
Double victoire pour les renards dans la Somme :
https://www.aspas-nature.org/actualites/double-victoire-pour-les-renards-dans-la-somme/
Stop à l’acharnement contre les renards – LPO
https://www.lpo.fr/actualites/stop-a-l-acharnement-contre-les-renards-roux
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