Inféodé à la mangrove en front de mer, cet oiseau d’une vingtaine de centimètre s’est rapidement adapté au développement urbain guyanais, jusqu’à se retrouver, comme ici, nichant dans un minuscule bosquet le long de la piste cyclable en plein cœur d’une des avenues les plus passantes du village de Kourou.
Ce juvénile n’est plus au nid, il commence à se déplacer de bosquet en bosquet tout en continuant à se faire nourrir par ses parents.
Il n’est pas rare, de faire les frais de cette cohabitation, si l’on se gare, marche ou s’arrête trop proche d’un nid : ces oiseaux n’hésites pas à nous demander de libérer les lieux à coup de becs rapide avant de redisparaitre dans leurs buissons ou ils nous surveillent et nous invectivent !
Certains personnels soignants ou visiteurs de l’hôpital de Kourou ont d’ailleurs pu expérimenter leur défense de territoire ces derniers mois alors que ces oiseaux nichaient dans les buissons qui séparent l’hôpital de la rue.
Rassurez-vous, rien de douloureux, juste ce qu’il faut pour attirer notre attention et nous rappeler que nous ne sommes pas seuls, et que la vie sauvage est bien là, tout autour de nous. Une invitation a l’observer, à y faire attention, et à leur laisser une place.
On peut également par ailleurs les observer
proche des cafés et restaurant, utilisant leur comportement et régime opportuniste pour prélever des restes de repas.
Que faire si je trouve un oisillon au sol ?
La réponse dans cette superbe plaquette du Gepog Oiseaux Guyane :
www.facebook.com/929767853766397/posts/4936585079751301/
Que faire si je tombe sur un nid d’oiseau ?
Quiscalus lugubris – Guyane Française – France- Février 2022
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