L’imposant balbuzard pêcheur !


Après l’avoir observé de nombreuses fois, à distance, sur le littoral Guyanais, un individu m’a accordé sa présence pendant un long moment.

👉Saviez vous que ce rapace est extrêmement bien équipé pour la pêche ?

Son nom de Balbuzard « Pêcheur  » lui a en effet été donné car ce dernier est un as dans la capture de poisson, et en fait la totalité de son régime alimentaire.

Bien que très exceptionnellement, des oiseaux, reptiles, amphibiens ou mammifères peuvent être prélevés.

👉Quels sont ces équipements ?

Le premier à rentrer en jeu sera sa vision. Bien meilleure que la nôtre elle permet de détecter les poissons nageant à la surface de l’eau, même à grande distance (une centaine de mètres).

Une fois repèré et un plongeon impressionnant exécuté pour fondre sur sa proie, le Balbuzard compte sur ses pattes extrêmement puissantes qu’il place en avant comme son arme principale.

Ce sont ces dernières qui attraperont et transporteront la proie.

Pour cela, elles sont terminées par de longues serres affûtées et particulierement recourbées qui agissent comme des hameçons, s’insèrant dans la chair et neutralisant la proie.

Ces pattes sont équipés de deux autres avantages qui permettent d’éviter que le poisson glisse une fois dans les pattes du rapace :

1/ Les rapaces ont généralement trois doigts orientés vers l’avant et un en arrière.

Le balbuzard est équipé de la même manière mais avec la possibilité de passer en version « deux doigts devant, deux doigts derrière » en inversant, à souhait, son 4ème doigt externe, lorsqu’il capture le poisson.

Ce qui assure alors un excellent maintient grace à cette disposition des serres en croix sur la proie.

2/ De plus, en dessous de chaque doigt, on retrouve des specules d’1 millimètre , un peu comme des écailles qui vont s’interposer avec celles du poisson, permettant encore d’améliorer le maintien et éviter que la proie ne glisse.

Enfin, des ailes puissantes lui permettront de sortir de l’eau, au sein de laquelle il disparaît parfois presque entièrement lors de sa capture !

L’huile que lui procure sa glande uropygienne, qu’il étale sur son plumage pendant ses séances d’entretien des plumes entre deux pêches, lui permet d’éviter que ses ailes ne prennent l’eau et permettent ainsi de s’envoler de nouveau après la capture aquatique.

Une fois de retour sur son perchoir, si aucun autre oiseau ne lui a dérobé son repas, c’est son bec extrêmement crochu et coupant qui va déchiqueter le poisson pour passer outre des écailles qui protègent la chair.

La liste des équipements de ce rapace n’est bien sur pas exhaustive. Si cet article vous donne envie d’en savoir plus sur cet incroyable rapace alors vous retrouverez de la littérature spécialisé en bas de page pour aller plus loin ! Notamment ce fait intéressant :

👉Le saviez-vous ?

Ces équipements parfait pour la pêche jouent parfois des tours aux Balbuzards… il a été relevés, de (très) rares scénarios, dans différents pays, où le balbuzard s’est retrouvé piégé sous l’eau, après une tentative de pêche.

Des prises trop grosses ? Des individus inexpérimentés ? Fatigués ou blessés ? D’autres hypothèses encore sont possibles mais avec la certitude qu’il s’agit d’exceptions fort peu courantes où la mort du rapace clôture sa partie de pêche …

https://www.ornithomedia.com/…/un-cas-confirme-de…/

Sources :

Le Balbuzard pêcheur, histoire d’une sauvegarde, Catiche production

Le Balbuzard pêcheur – un rapace d’exception : loiret-nature-environnement.org

LPO -rapaces- Balbuzard pêcheur

Écologie et conservation du Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus en Méditerranée

👉Pandion haliaetus – Guyane Française- France – Février 2022

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