
Alors qu’on a coutume d’observer le Heron Cendré, à la couleur de son nom, notamment dans les prairies, pâturage et plan d’eau, le Heron pourpré lui est bien moins connus car bien plus farouche et inféodé aux marais d’eaux douce notamment s’ils présentent de vastes roselières.
On dit qu’il a la meilleure vue de la roseliere.
L’hiver n’étant pas présent sur nos territoires en tant que migrateur transsaharien, il s’y installe en colonie au printemps.
Le mâle est délégué à la construction de l’aire, qui servira de territoire et de couveuse.
Ils commençent à briser les cannes de roseaux à la base pour en construire les fondement de leur futur nid construit sur pilotis pour anticiper les fluctuations des cours d’eau et pour éviter la prédation des œufs et des jeunes. (Bien que des colonies arboricoles existent aussi)
La construction de nid annonce le début des parades nuptiales menant aux accouplement acrobatiques.
Cette étape de construction très bruyante prévient egalement la roselière que les grands prédateurs au bec en poignard sont arrivés, les grenouilles et amphibiens ne connaissent que trop bien leur bec en harpon qui les préleve avec la même facilité que les petits poissons, insectes et larves aquatique qui forment le principal de leur alimentation, mais les lézards, serpents, micromammiferes, mollusques et crustacés ont de quoi se mefier aussi.
Quand aux hérons pourprés eux-mêmes, s’ils se sentent en danger, ils déjouent les predateurs avec la capacité du camouflage déjà vu avec le butoir étoilé, la capacité d’immobilisation parfaite des reptiles, immobiles, raides et le bec levé pour passer pour une branche ou un Roseau.
Technique qui marche d’autant plus que ces hérons sont dotés d’un plumage déjà camouflé à la roseliere.
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